Cette publicité a été produite par le Ministère de la Santé du Québec.Elle vise à sensibiliser la société au port du préservatif pendant les relations sexuelles.Cette publicité est visible dans tous les lieux publics.Pour ma part, j'ai eu vent de cette publicité dans le métro.
Dès le premier regard, le caractère obscène de l'image nous pousse à nous rapprocher d'un peu plus près et de constater que l'on nous cache l'essentiel: la maladie.La personne baissant sa culotte a le sexe masqué par le post-it ou sont affichés des petits caractères.
Ce qui me séduit dans la conception, c'est comme l'antithèse du bon sens exprimée visuellement.Je m'explique.Le monsieur a la culotte baissée: geste obscène en public.Et pourtant notre coté polisson nous pousse à nous rapprocher de plus près instinctivement puis nous remarquons les petits caractères et là le ridicule est que nous avons presque le nez collé à l'affiche pour remarquer que l'on nous dit: Très souvent l'herpès ne se voit pas.
La cible au vu de ceci serait non seulement les personnes adeptes des comportements à risque, mais aussi celles qui sont ignorantes au sujet de cette maladie sexuellement transmissible.Le bénéfice de cette publicité est de faciliter au premier abord le port du préservatif, au second abord, la baisse des comportements à risque et enfin d'informer afin de limiter la transmission.
Je comprends en fin d'analyse que le concept en lui-même à quelque chose de choquant.Mais en même temps dans notre société d'aujourd'hui on a tendance à trop minimiser le sujet.En adoptant la formule, petits caractères et voyeurisme propre à chaque être humain, le Ministère de la Santé a frappé un grand coup en jouant sur nos vices pour nous faire passer un message sain. Voilà ce que j'entends par mon expression antithèse du bon sens.
